lundi 7 septembre 2015

Entretien avec mon directeur de conscience (1)


- Sophie,

- Oui mon père ?

- Vous êtes une bonne fille. Je sais que vous êtes sincère dans vos regrets, et votre désir de revenir à une vie pleinement chrétienne. Mais à chaque fois vous rechutez. Aussi je pense que vous auriez peut-être besoin d’une motivation supplémentaire pour vous aider à progresser et vous améliorer. Avez-vous pensé à ce que pourrait vous apporter un suivi disciplinaire régulier.

- Vous voulez dire… la fessée ? Mon Père ?

- Oui Sophie, c’est cela.

- Vous voudriez me donneriez la fessée ?

- Non ma fille, ce n’est pas mon rôle. Il existe des professionnels spécialisés pour cela, qui remplissent parfaitement leur rôle.

- Un fesseur professionnel ? Oui, j’en ai déjà entendu parler et j’y ai en effet déjà pensé. Mais je ne connais personne. Je ne vais tout de même pas téléphoner au premier inconnu trouvé dans les pages jaunes.

- Effectivement. Mais donc vous y aviez déjà réfléchi, et pensé que cela pourrait être un moyen de lutter contre vos écarts de conduite.

- Oui mon père. J’ai d’ailleurs plusieurs fois songé à vous en parler, mais je n’osais pas. C’est un peu gênant, à mon âge.

- Bien sûr Sophie. Je vous comprend. C’est gênant, mais utile. Voyez donc cette gêne, peut-être même cette honte, comme une partie de votre pénitence. L’humilité est précieuse pour accéder à la rédemption.

- Oui mon père, vous avez raison.

- Et les fesseurs professionnels sont justement destinés à des jeunes personnes de votre âge, qui ne sont pas encore mariées et n’ont plus, en général, l’opportunité d’être punies par leurs parents.

- Alors que cela me ferait du bien, j’en suis certaine.

- Je suis ravi, Sophie, de vous l’entendre dire.

- Pouvez-vous m’aider mon père ? Connaitriez-vous un fesseur de confiance à qui vous pourriez me recommander ?


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